Dans la longue liste des habitants de l’hôtel Lamoignon-d’Angoulême, Antoine Moriau tient une place particulière : locataire de l’hôtel Lamoignon pendant vingt ans (de 1738 à sa mort en 1759), il est resté célèbre pour avoir transformé l’hôtel en une première bibliothèque… avant que la Bibliothèque historique ne s’y installe elle-même en 1969. Il s’agit à l’époque de l’une des toutes premières bibliothèques publiques parisiennes.
Jean Cocteau, Le Livre Blanc, 1928 La Bibliothèque historique est depuis 1996 la détentrice de la bibliothèque personnelle de Cocteau qu’elle a rachetée à l’occasion de la dispersion de sa...
En 1953, la petite-fille de George Sand, Aurore Sand-Lauth, lègue à la Bibliothèque historique la bibliothèque de son aïeule : la majorité de ce don est constituée d’archives, avec notamment de nombreux manuscrits originaux de la main de George Sand mais aussi toute sa correspondance ; en plus de ces documents, parmi les plus prestigieux, le don d’Aurore Sand inclut également 699 livres et revues encore conservés au château de Nohant.
Comme chaque année, la Bibliothèque historique a écumé librairies et maisons de vente afin de trouver des documents susceptibles de venir compléter ses collections. Aujourd’hui, nous vous présentons donc un rapide panomara des ouvrages imprimés qui ont intégré notre Réserve en 2022 !
En septembre 2022, la Bibliothèque historique a mis en ligne, sur le portail des bibliothèques spécialisées, un important corpus de plus d’une centaine de manuels et de manuscrits consacrés aux maîtres écrivains. Cette collection, achetée par la Bibliothèque historique à la mort du collectionneur Guillaume Taupier, apporte aujourd’hui un éclairage sur ce métier méconnu de l’Ancien Régime.
La Réserve de la Bibliothèque historique s’enrichit d’une édition exceptionnelle de L’Aiglon, ayant appartenu au journaliste Jules Huret, à la reliure et aux illustrations remarquables.
La Bibliothèque historique vient de mettre en ligne plusieurs albums d’estampes de la Réserve. Seconde partie de cette plongée dans les images de Paris et ses environs dans la première moitié du 19e siècle, destinées notamment aux touristes anglais, avec des vues imprimées à Paris.
La Bibliothèque historique vient de mettre en ligne plusieurs albums d’estampes de la Réserve. Première partie de cette plongée dans les images de Paris et ses environs dans la première moitié du 19e siècle, destinées notamment aux touristes anglais et réalisées à Londres
La mise en ligne de notre exemplaire de “La despense qui se fait chascun jour dans la ville de Paris” (Paris, Étienne Groulleau, 1556) et d’une édition postérieure (Paris, René Ruelle, 1613) est l’occasion de se pencher sur un petit texte assez amusant, une courte énumération des quantités nécessaires à approvisionner Paris, qui commença à circuler à partir de la fin du Moyen-Âge.
La fin du 18e siècle voit un renouvellement des représentations de Paris par l’estampe, dont témoignent sept albums de la Bibliothèque historique récemment mis en ligne. Ils regroupent plusieurs centaines de planches gravées par l’un des grands noms de l’estampe en couleurs en France, Jean-François Janinet (1752-1814). Paris y apparaît comme un écrin de joyaux d’architecture individuels.
